Semaine du 29 décembre

Cette période de fêtes n'est pas très propice au travail. Bon nombre de nos fournisseurs sont fermés et par dessus le marché il gèle à pierre fendre depuis le début des vacances de Noël!
Malgré tout, nous bravons ce temps glacial pour préparer le travail en prévision de jours meilleurs. C'est ainsi que avons placé la seconde partie du "PLATON" (membrane d'étanchéité), ramassé les branches d'arbres en attente sur le bord du chemin, coupé à mesure le stock de bois destiné au montage de l'ossature de notre maison et tenté, mais en vain, de remblayer les pourtours du bâtiment car le gel trop intense nous contraint à abandonner provisoirement ce travail quelque peu fastidieux.
D'ores et déjà nous souhaitons à vous tous qui suivez assidûment notre blog, une très bonne année 2009.

Semaine du 8 décembre

Nous sommes bien loin des espérances de Jacques qui voyait déjà la maison sous toit avant l'hiver et bien plus près de ma réalité estimant que ce ne serait déjà pas si mal que les caves soient terminées!!! Hum... une fois de plus l'intuition féminine a joué en ma faveur!!!
Le drain (côté droit) est empierré et les terres ont retrouvé leur emplacement initial mais il en manque et pas un peu!
Malgré une abondante couche de neige en Fagnes, Jacques résiste, et ce n'est pas coutume, à la tentation d'aller skier préférant rigidifier et protéger l'ossature des intempéries à venir. D'ici samedi, les caves seront entièrement couvertes et le plancher du premier étage (niveau zéro) terminé.
C'est donc l'esprit tranquille et complètement relaxe que nous profiterons d'une semaine de vacances bien méritée.

Semaine du 1er décembre

La neige est omniprésente et malgré tout un second module est préparé. Compte tenu de son poids, il faut jouer d'astuces pour le lever et le positionner. Et comme Jacques n'est jamais à cours d'idées, il façonne des anneaux de levage qui rendent la tâche nettement plus aisée.
Jeudi, nous plaçons le drain autour de la maison. Pour éviter que des particules de sable ou de terre ne viennent à moyen terme l'obturer, celui-ci est posé sur un géotextile.
C'est ensuite au tour du "PLATON". La rigidité de cette membrane d'étanchéité, la longueur des rouleaux et le poids rendent le travail quelque peu laborieux. Heureusement que nous sommes deux pour en venir à bout.
Ce week end, changement de décor : la neige a déserté le chantier et un léger redoux est annoncé. Nous scions un maximum de bois à mesure afin de préparer le travail d'assemblage de l'ossature. Le troisième module du caisson passif de l'entrée est en partie monté et cette fois nous changeons de technique pour le placement. Nous avons juste réalisé l'armature que nous solidifions en fixant 3 panneaux d'OSB, les autres seront clouer dans quelques jours. Nous commençons le plafond (ou le plancher du niveau 0, c'est selon!). Ce serait super d'arriver à fermer les caves, rien que pour pouvoir travailler et prendre son ptit café au sec!
Quel changement en quelques heures à peine! Ca va nettement plus vite que la maçonnerie et pourtant nous n'avons pas encore la cloueuse pneumatique!

Semaine du 24 novembre

Les branches des arbres élagués la semaine dernière sont débitées et évacuées. Fameuse besogne de faite!
Les murs de cave sont cimentés.
Afin d'éviter tout risque d'humidité dans l'ossature bois, une membrane en EPDM est posée en une seule pièce.
Pendant que j'applique le goudron sur les murs extérieurs, Jacques teste la scie radiale achetée d'occasion sur e-bay et découpe les premiers FJI (poutres de bois reconstitué en forme de I).
Dimanche 30/11, le premier module est placé. Bravo Jack, pour une première c'est du beau travail!

Semaine du 17 novembre

Le mauvais temps est là et à tendance à s'incruster!
La pluie en début de semaine et la neige ce week end nous ont quelque peu ralenti dans notre élan! Et malgré cela, nous n'avons pas chômé! Nous avons commencé le cimentage des murs de cave, travail que nous avons été contraints d'abandonner compte tenu des pluies incessantes (pffff il ne restait pourtant plus grand chose!).
Mardi, nous avons réceptionné la marchandise de l'ossature bois de la maison. Elle est en pièce détachée, il n'y a plus qu'à tout couper à bonne dimension et à la monter! Un jeu d'enfant paraît-il! Enfin, c'est à espérer! Nous avons choisi cette solution en prévision de l'étanchéité à l'air qui doit être effectuée de manière très rigoureuse, par souci d'économie aussi et puis, contrairement à beaucoup de candidats bâtisseurs, nous ne sommes pas pressés.
La météo est vraiment exécrable et le chantier est à l'arrêt. Nous en profitons pour élaguer le frêne et le merisier, ces arbres qui nous ont tant posés problème lors de notre demande de permis de bâtir.
Vous l'aurez remarqué : une fois que Jacques a la tronçonneuse en main, il ne se sent plus! Heureusement qu'il n'est pas coiffeur!

Semaine du 10 novembre

Nous passons à l'étape suivante : la ceinture de béton. Celle-ci est destinée à reprendre les charges de poussées de terres et à servir de base à la fixation de l'ossature bois.
Nous commençons par les colonnes de renfort. Les espaces, volontairement laissés entre les murs de cave, sont ferraillés, coffrés, bétonnés puis décoffrés. Il faut ensuite réaliser la ceinture à proprement parler. De nouveau même scénario : ferraillage, coffrage ...
Après une semaine de travail assidu, la ceinture est terminée.
Les travaux de maçonnerie sont quasiment finis. Il ne reste plus qu'à cimenter l'extérieur des murs de cave.

Semaine du 3 novembre

Les murs de cave sont terminés. Nous avons utilisé des blocs en terre cuite pour le hall d'entrée afin de créer une "zone tampon" avec le volume passif. On se rend, à présent, bien compte de l'emplacement des portes d'entrée et de garage.

Semaine du 27 octobre.

R A S! Rien A Signaler de particulier cette dernière quinzaine.
Nous poursuivons l'édification des murs de cave. Les premières gelées ont fait leur apparition et nous sommes tributaires de cette météo bien automnale. Une photo vaut mieux que des paroles inutiles, alors jugez vous même de l'état d'avancement des travaux.

Semaine du 13 octobre

Avant de commencer la maçonnerie, nous faisons un peu de "ménage" sur le chantier : rangement des bois de coffrage, empierrement de l'accès du garage (les pieds au sec, c'est nettement plus agréable que de patauger dans la gadoue), nivellement des terres à proximité de la citerne, ...
Les blocs de 30 ont été livrés début de semaine et maintenant, il n'y a plus qu'à ...
Nous procédons ensuite, tout autour de la maison, à la pose d'une goulotte en béton qui accueillera le drain.
Fin de semaine, les premiers blocs prennent place. Tantôt dans une chambre de visite, tantôt dans la fondation du support de la terrasse ou de l'escalier extérieur.
Ce vendredi, nous entamons les murs de cave. Les blocs sont fichtrement lourds! Pendant que Jacques s'applique à les placer et à les cimenter, je les jointoie. Les premiers coups de truelle ne sont pas très concluants mais bien vite la technique est trouvée.
Tel l'oiseau, petit à petit, nous façonnons notre nid.

Semaine du 6 octobre

La citerne d'eau de pluie est finie.
Après plusieurs heures de travail acharné, les derniers préparatifs de ferraillage et de coffrage de la dalle de fondation se terminent.
La dalle est coulée ce vendredi 10 octobre. Il n'y a plus qu'à laisser sécher le béton quelques jours avant d'entamer la maçonnerie des murs de cave.
Pendant que Jacques effectue le raccordement à l'égout, j'essaie de me rendre utile. Ce n'est pas l'envie qui manque de mettre la main à la pâte mais les travaux de gros oeuvre sont souvent trop lourds et très physiques.

Semaine du 29 septembre :

Malgré les très nombreuses averses, Jacques bétonne la citerne. Huit tonnes de béton (4 m³) sont ainsi mélangées et déversées dans le coffrage, un fameux travail qui nous permet de réaliser une économie appréciable (+/- 600 €).
Ce que nous craignions est arrivé : les pluies diluviennes de cette semaine ont gorgé d'eau le terrain entraînant ça et là l'effondrement des terres. Il est temps de s'activer et couler la dalle de fondation au plus vite pour ensuite monter les murs de caves.
Entre-temps, nous profitons de ce temps pourri pour nous rendre :
- chez "INTERNORM IMPORT" à Ovifat, importateur des châssis triple vitrages, fabriqués par la société "INTERNORM" en Autriche, revoir le modèle choisi et
- chez "HDCV" à Waarloos, près d'Anvers, importateur de la marque "DREXEL ET WEIS", glaner quelques renseignements sur le puits canadien et la ventilation mécanique contrôlée. La compétence, le professionnalisme et la parfaite connaissance du sujet des personnes rencontrées sont à épingler. C'est donc enchantés et convaincus de la qualité du produit que nous revenons de cette visite.
Nous avons découvert ce système de ventilation et de récupération d'énergie lors de notre voyage d'étude en Autriche, pays précurseur en matière de constructions passives. C'est là qu'on réalise que nous ne sommes encore nul part en Belgique! Il est temps que les mentalités changent et surtout que nos politiciens, nos élus communaux et nos administrations évoluent. Cela fait 20 ans que l'on construit "passif" en Autriche. Maintenant on ne parle d'ailleurs plus de "maison passive" mais bien de "maison à énergie positive". Nous en sommes encore bien loin chez nous!

Semaine du 22 septembre :

Notre architecte suit le chantier de près. Ca fait plaisir et c'est surtout rassurant!
C'est ainsi que suite à son conseil, nous changeons le visqueen posé la semaine dernière, ceci afin d'éviter, ultérieurement, tout problème d'humidité. Hé oui! Faire et défaire, c'est toujours travailler! Nous prenons cela avec philosophie tout en sachant très bien que ce n'est pas la dernière fois. Maniaques? Nous??? Nonnnn!!!! Juste un tout petit peu. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle nous avons décidé de nous passer d'un entrepreneur.
Nous entamons ensuite la structure métallique de l'ascenseur et réalisons un gabarit qui nous facilitera, plus tard, le montage de la trémie.
Fin de semaine, le premier béton est coulé. Lentement mais sûrement, on commence à voir ce qu'on veut faire!
Pour coffrer la citerne d'eau de pluie, nous avons procédé de la même manière que pour la cabane de chantier (les panneaux ont été préalablement préparés en atelier et assemblés sur place). Il faut la terminer et remblayer son pourtour pour pouvoir étançonner correctement le coffrage de la dalle de fondation.

Réalisation du radier et ferraillage du puits de l'ascenseur

Samedi 20 septembre :
Après quelques jours de congés pour le "principal maître d'oeuvre" et de travail pour son "assistante", nous reprenons le chantier plus motivés que jamais.
La météo est radieuse et le coeur est à l'ouvrage (pourvu que ça dure...!!!).
Les préparatifs sont longs et nous ne nous voyons pas vraiment avancer. Heureusement que les photos sont là pour témoigner du contraire. C'est ainsi que nous avons réalisé cette semaine le compactage de l'empierrement du puits de l'ascenseur, son nivellement avec du sable de remblai, la pose du visqueen ainsi que le ferraillage du radier. Nous avons également placé une paillasse métallique dans la citerne d'eau de pluie.
Afin de faciliter la besogne, nous avons préalablement découpé à mesure puis soudé les treillis à béton. Grâce à la grue, la pose a été relativement facile et rapide. Les finitions ont été effectuées, sur place, à la disqueuse.

Réalisation du radier de la citerne

Lundi 8 septembre :
Nous réalisons le radier (dalle de sol) de la citerne d'eau de pluie. Une fois le coffrage terminé, nous posons un visqueen (film polyéthylène) pour empêcher un séchage trop rapide du béton et surtout pour éviter que la laitance ne s'en échappe.Ensuite nous creusons la fondation "hors gel" (- 80cm) sous la porte du garage et de l'entrée.

Empierrement de la dalle et pose de l'égouttage

Mercredi 3 et jeudi 4 septembre :
Nous commençons à empierrer la fondation de la dalle et à poser les premiers tuyaux de l'égouttage, les drains, la gaine dans laquelle passeront les cables électriques ainsi que ceux nécessaires au raccordement téléphonique. Les tuyaux d'alimentation en eau potable et de pluie (socarex)sont également placés.
Pour terminer la journée, nous couvrons de plaques Eternit ondulées gracieusement offertes par une connaissance (merci Marcel) la toiture de la cabane de chantier.

Préparation du coffrage de la dalle de béton

Dimanche 31 août :
Animés par une motivation phénoménale, nous profitons de cette journée estivale pour préparer le coffrage de la dalle de béton. Encore un travail de précision. Heureusement que nous avons le théodolite pour nous faciliter la tâche et quand on sait s'en servir c'est encore mieux!

Elagage du merisier

Dimanche 31 août :
Le merisier, trop imposant, se trouve dans le passage de la grue et en gêne le mouvement. Il faut l'étêter. Non, Jacques ne s'entraîne pas pour se présenter au casting du nouveau "Tarzan"! Un élagage plus important sera réalisé ultérieurement. Pas question de prendre des risques inutiles.

Montage de la grue

Samedi 30 août : Montage de la grue.
Il y a des jours où rien ne va et où l’on se dit qu’on aurait mieux fait de rester au lit ! Il nous a fallu la journée entière pour monter la grue tour ! Il paraît que faire et défaire c’est toujours travailler ! A force de patience et de persévérance, nous y sommes quand même arrivés!

Le terrassement

Grâce à une météo clémente, à un terrain relativement bon et à l’enthousiasme débordant de Jacques, le terrassement est mené tambour battant ! Il n'aura fallu que 2 jours pour bouger 600 m³ de terre.

Enfin!

Mercredi 27 août :
Ca y est!!!!! nous avons la confirmation écrite de notre permis de bâtir, les travaux de terrassement débutent.

Abattage du chêne

Lundi 25 et mardi 26 août : abattage et débitage du chêne.
Cet arbre majestueux qui nous a posé tant de problèmes pour l’obtention du permis de bâtir a vécu ses derniers instants. Il est tombé ce lundi à 11h52!
Ce n’est bien sûr pas de gaieté de cœur que nous avons abattu cet arbre sexagénaire. Il gênait les travaux de terrassement et l’aménagement de l’entrée du garage.

Préparation de la toiture de la cabane de chantier

Dimanche 24 août :
Préparation de la toiture avec la pose des chevrons.
La cabane prend forme. Des tôles viendront provisoirement couvrir la toiture.

Empierrement du chemin

Samedi 23 août : empierrement du chemin.
Nous choisissons d’empierrer le chemin avec du béton recyclé 0/ 20 et des briquaillons. C’est écologique et nettement moins cher que du gravier. Après avoir étendu 11 camions de gravats, le chemin commence, avec un peu d’imagination, à ressembler à quelque chose. Ben quoi ??? On n’a pas fait le monde en un jour !

Cabane de chantier (suite)

Jeudi 21 août : clouage des cloisons de la cabane de chantier et installation du coffret électrique.

Installation de la cabane de chantier

Mercredi 20 août : installation de la cabane de chantier (qui deviendra plus tard l’abri de jardin).
L’ossature en bois a été préalablement confectionnée quelques semaines plus tôt et réalisée avec des bois de palettes de récupération.
L’assemblage n’a pas été facile mais avec un peu de savoir-faire et de patience, notre montage prend forme à la fin de la journée Ca avance bien mais c’est encore loin d’être fini !

Pose des chaises

Samedi 16 août : pose des chaises.
Travail de patience et de précision et quand on est bien outillé, ça va tout seul.

Dégazonnage

Nous avons perdu suffisamment de temps à attendre notre permis de bâtir et nous avons hâte de commencer les travaux. Nous décidons donc de dégazonner le vendredi 15 août. C’est impressionnant ! La 20 tonnes est difficile à maîtriser mais rien ne résiste à Jacques même quand il se retrouve en difficulté et prêt à basculer ! Quelle frayeur ! Heureusement qu’il n’en est pas à son premier coup d’essai !

Une maison passive ? C’est quoi au juste ?

Pour résumer en quelques mots, c’est une habitation sans chauffage conventionnel mais qui assure un confort thermique optimal.
Comment ? Grâce à toute une série de dispositifs : puits canadien, ventilation mécanique contrôlée à double flux avec récupération des calories, triple vitrage, isolation importante, panneaux solaires et photovoltaïques.
Pour être efficace, ces éléments doivent être conjugués à certains principes de base de la construction : l’orientation plein sud, l’ouverture maximale vers le soleil, et inversement, fermeture maximale côté nord.
La beauté et l’efficacité de la maison passive se situent dans sa simplicité.
Je ne vais pas me perdre dans des explications techniques alors qu’il existe un site, super bien fait et réalisé de surcroît par des professionnels.
Pour plus de renseignements, cliquez sur ce lien www.maisonpassive.be et bonne lecture !

Introduction

Après avoir attendu en vain, l’architecte d’intérieur contacté 6 mois plus tôt, au moins, nous abandonnons le projet de rénover la maison de Jacques et examinons les moyens de construire notre petit nid, loin du chemin de fer et de la carrière de Bilstain.

Fin juillet 2007, nous apprenons, complètement par hasard et avec plaisir, que nous possédons un terrain à bâtir sur une parcelle achetée, il y a plusieurs années en zone agricole.

A partir de ce moment, les idées se bousculent dans notre tête et bien vite nous décidons de nous lancer dans la construction d’une maison passive pour plusieurs raisons :
1/ le coût de l’énergie qui ne cesse de grimper;
2/ l’aspect confort qu’offre ce type de bâtiment;
3/ notre côté « un peu » écolo;
4/ la nouveauté de ce genre de construction, qui à nos yeux ne représente que des avantages.

Peu de temps après, nous prenions rendez-vous avec le géomètre, notre architecte, Stéphane GUTKIN, l’urbanisme et l’administration communale. Nous ne nous imaginions vraiment pas que ce serait le parcours du combattant pour obtenir le permis de bâtir ! J’en passe d’ailleurs les détails pour ne pas décourager les candidats bâtisseurs.

Entre-temps, nous glanons des renseignements un peu partout et notamment sur le net, nous visitons des salons, des bâtiments construits ou en construction. Nous participons à un séminaire en Autriche, pays avant-gardiste dans ce concept.

Un an plus tard, nous arrivons à nos fins et c’est le jeudi 14 août 2008 que l’employée de l’administration communale nous confirme que nous avons enfin le permis tant espéré. Il ne reste plus qu’à attendre la confirmation écrite avant de nous lancer dans la grande aventure.